Le 26 mars 2020, Professionnels hypothécaires du Canada a organisé un webinaire spécial afin que ses membres puissent entendre les principaux leaders de l’industrie canadienne expliquer comment ils s’adaptent à la pandémie de COVID-19. Le président et chef de l’exploitation de First National, Jason Ellis, était du nombre des panélistes ayant pris la parole. Voici quelques-unes des observations de Jason.
First National est passée à un modèle organisationnel entièrement virtuelle pour protéger ses employés. Au cours des dernières semaines, l’entreprise s’est procuré des centaines d’ordinateurs portables et de casques d’écoute pour permettre le travail à domicile sans perturbation importante de la productivité.
Toutes les ressources possibles ont été déployées pour soutenir les opérations de service de l’entreprise. Malgré des volumes sans précédent, toutes les demandes des courtiers en prêts hypothécaires et des emprunteurs seront traitées et la patience est appréciée.
Pour venir en aide aux emprunteurs dans le besoin, First National approuve actuellement, sur demande, des reports de trois mois de paiements sur les prêts hypothécaires résidentiels assurés et conventionnels. Les emprunteurs doivent confirmer par écrit ou verbalement qu’ils ont subi une perturbation de leurs revenus ou de leur emploi en raison de la COVID-19.
Un emprunteur a présenté une demande valide de report d’un paiement hypothécaire en raison d’une perte de revenu ou d’emploi attribuable à la COVID-19, mais son paiement a été retiré avant que la demande ne soit traitée. First National prendra les arrangements nécessaires pour annuler le paiement si la situation de l’emprunteur le requiert.
First National est pleinement opérationnelle et continue d’offrir des solutions hypothécaires concurrentielles pour les prêts hypothécaires assurés, conventionnels et à risque (Excalibur). En tant qu’émetteur de NHA-MBS ayant accès aux Obligations hypothécaires du Canada et au Programme d’achat de prêts hypothécaires assurés – qui a récemment été porté à 150 milliards de dollars – ainsi qu’à sa propre importante capacité financière interne et engagée, l’entreprise est aussi bien placée que n’importe quelle institution au Canada pour continuer d’octroyer des prêts.
Les lignes directrices de First National en matière de ratio prêt-valeur demeurent inchangées. Cela signifie, à l’heure actuelle, des RPV allant jusqu’à 80 % dans le cas de prêts conventionnels pour les achats et les refinancements de premier ordre.
Tout est mis en œuvre pour ne pas interrompre le processus normal de clôture hypothécaire. À la lumière des décisions prises par les professionnels nationaux de l’évaluation pour protéger leurs membres, First National a apporté une modification temporaire à sa politique d’évaluation pour accepter les inspections virtuelles de maisons, avec des variations selon que les transactions portent sur des propriétés inscrites sur MLS dans les grands centres urbains ou sur des refinancements par prise de participation dans de petits centres. Ces dernières sont évaluées au cas par cas.
First National travaille sur des solutions de rechange pour satisfaire à l’obligation légale et réglementaire pour un emprunteur de signer des documents hypothécaires. Des dispositions relatives aux signatures électroniques sont en cours d’examen afin d’assurer qu’une charge exécutoire puisse être appliquée.
Si le revenu ou l’emploi d’emprunteur change pendant la période d’engagement, First National a l’intention de procéder avec l’hypothèque comme prévu. Bien que cela comporte des risques, l’entreprise estime qu’il s’agit de l’approche socialement responsable à adopter pendant cette pandémie, notamment en ce qui concerne un achat. Les refinancements peuvent être examinés au cas par cas tout en essayant d’équilibrer les intérêts de l’emprunteur et ceux de First National.
La panne de Filogix a empêché la présentation de demandes de courtiers avant l’augmentation des taux transmise au marché le 21 mars. En tant que service aux courtiers hypothécaires et à leurs clients, First National a accepté de nouvelles demandes d’engagement à l’ancien taux une fois le système Filogix rétabli, et ce, même si les nouveaux taux étaient censés être en vigueur.